Les médailles des Jeux de Paris 2024
À l’occasion d’une séquence télévision retransmise en direct, Paris 2024 a dévoilé le design de ses médailles en présence de Tony Estanguet, Président de Paris 2024 et triple champion olympique, d’Antoine Arnault, Image & Environnement LVMH, de Martin Fourcade, Président de la Commission des Athlètes de Paris 2024, ex-biathlète et quintuple champion olympique, de Béatrice Hess, ex-nageuse auréolée de 20 titres paralympiques, d'Alex Portal, nageur médaillé d’argent et de bronze aux Jeux Paralympiques et qualifié pour les Jeux de Paris 2024, de Koumba Larroque, troisième des championnats du monde de lutte en 2023 et qualifiée pour les Jeux de Paris 2024, et de Pauline Déroulède, triple championne de France et numéro 1 française de tennis fauteuil.
Imaginées comme de véritables bijoux par les artisans de Chaumet, Maison de joaillerie du groupe LVMH, et la Commission des Athlètes de Paris 2024, les médailles représentent à la fois le rayonnement de la France et des Athlètes pendant les Jeux et le rapprochement des Jeux Olympiques et Paralympiques. En effet, elles partagent une face au même design : la face sertie d’un morceau de la Dame de fer.
Ce design unique rassemble le symbole le plus fort des Jeux, la médaille, avec le symbole absolu de Paris et de la France dans le monde entier, la tour Eiffel. En plaçant des fragments d’origine de ce monument historique au centre de ses médailles, Paris 2024 souhaite laisser aux athlètes un souvenir impérissable des prochains Jeux, de Paris et de la France.
Cette face de la médaille a été conçue autour de trois inspirations : l’hexagone, le rayonnement et le sertissage.
- Au centre de la médaille, le fer d’origine de la tour Eiffel est taillé en hexagone, forme géométrique qui évoque la France jusqu’à en devenir son surnom.
- Cette idée créative incarne le rayonnement de la France à l’occasion des Jeux, et celui des athlètes dont les performances brilleront aux yeux du monde.
- Enfin, le sertissage traditionnel et symbolique « griffe » de la Maison Chaumet permet de lier l’hexagone à la médaille. Ce sertissage rappelle les « clous de Paris », utilisés en joaillerie et évoquant les rivets de la tour Eiffel.
La Dame de fer a également inspiré le design unique du ruban qui permettra aux athlètes d’arborer fièrement leurs médailles.
Parce que les Jeux Olympiques et les Jeux Paralympiques ont chacun leur propre histoire, deux designs ont été imaginés pour l’autre face des médailles.
Pour la médaille olympique, la figure traditionnelle de la déesse de la victoire Niké est représentée au premier plan, devant le stade Panathénaïque – là où les Jeux Olympiques ont connu leur renouveau en 1896 – et l’Acropole. Spécialement pour Paris 2024, cette dernière ne compose pas le décor de l’arrière-plan seule : la tour Eiffel lui fait face, dressée en miroir de l’autre côté du stade. Sont ainsi représentées à la fois l’inspiration des Jeux antiques grecques, les origines françaises des Jeux Olympiques modernes et leur prochaine édition à Paris.
L’autre face de la médaille paralympique est quant à elle pleinement l’illustration des choix créatifs de Paris 2024 et de Chaumet. Une représentation graphique d’une vue en contre-plongée sous la tour Eiffel fera découvrir aux médaillés la Dame de fer sous un angle jusqu’alors peu représenté. Les mots « Paris » et « 2024 » encadrent les piles de la tour et sont inscrits en braille universel, écriture symbole de l’accessibilité et référence à son inventeur français, Louis Braille.
Toujours dans cette dynamique symbolique, les 5084 médailles des Jeux seront fabriquées à l’Hôtel de la Monnaie, comme il y a 100 ans, lors des Jeux de Paris de 1924.