Valérie Terrien-Conques
« Porter la flamme olympique a été quelque chose d’unique, un mélange de plaisir, de stress et de fierté. »
Valérie Terrien-Conques, Directrice régionale du sport universitaire au sein de la Ligue IDF, Secrétaire Générale de l’ANOF et référente nationale JOP 2024 pour la FFSU

Fervente ambassadrice des valeurs éducatives du sport et de l’olympisme, Valérie Terrien-Conques en infuse le monde de l’enseignement supérieur en tant que Directrice régionale du sport universitaire au sein de la Ligue Île de France. Une mobilisation qu’elle poursuit au sein des Jeux Olympiques et Paralympiques 2024, comme référente nationale JOP 2024, en étant particulièrement impliquée auprès des étudiants danseurs.
« Enfant, j’étais une passionnée de sport. Je faisais de tout, intensément - gymnastique, athlétisme, natation. Dans la continuité, je suis partie en STAPS et je suis devenue professeure d’EPS. Pendant vingt-cinq ans, j’ai occupé différents postes au sein des académies de Versailles, Paris et Bordeaux. Et puis, c’est en septembre 2017, après avoir suivi une formation en management du sport, que j’ai intégré la FFSU (Fédération Française du Sport Universitaire, Ndlr) en détachement sur un poste de Directrice régionale en Île-de-France.
Mon aventure olympique a débuté avec les Jeux de Barcelone en 1992. Alors étudiante, j’étais passionnée par les Jeux Olympiques. Assister, alors même que j’étais dans le stade, au sacre de Marie-José Perec (médaillée d’or au 400 mètres, Ndlr), a été un moment fondateur et inoubliable. Je me suis ensuite plongée dans l’œuvre pédagogique de Pierre de Coubertin et l’histoire des Jeux Olympiques : la philosophie qu’il prônait et qui positionne le sport comme un outil d’éducation m’a enthousiasmée.
Il n’y a donc pas de hasard si, deux ans plus tard, je postulais et étais retenue par le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) pour représenter la France à la session des jeunes participants de l’Académie Internationale Olympique à Olympie, berceau de l’olympisme. Depuis, je me suis toujours engagée bénévolement au sein de l’Académie Nationale Olympique Française (ANOF) en portant de nombreux projets éducatifs, dont la Session Olympique Universitaire ou le Programme Olympique et Paralympique Etudiant. C’est ma connaissance de l’olympisme et mon positionnement en Île de France qui ont conduit le Directeur national à me nommer référente nationale pour les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 pour la FFSU en 2019. J’ai ainsi été amenée à travailler autour de « Génération 2024 », programme qui vise à construire un héritage durable en termes de pratique sportive et para sportive.
Mon action concrète ? Le programme des volontaires de Paris 2024, la promotion du label Génération 2024 afin d’engager les établissements dans la dynamique, la mise en place d’appels à projets pour inciter à s’engager dans la Semaine Olympique et Paralympique (SOP) ou encore la Danse des Jeux, une chorégraphie de Mourad Merzouki, pour laquelle la FFSU a contribué en organisant, en mai dernier, le concours national universitaire au Théâtre de la ville. J’ai également travaillé avec la direction des cérémonies de Paris 2024 afin de permettre aux étudiants danseurs intéressés de candidater pour la cérémonie d’ouverture. J’accompagnerai aussi la troupe étudiante U DANSE qui a été invitée à se produire durant les Jeux, au sein du village des athlètes notamment.
Finalement, ce qui m’a le plus marquée au cours de cette aventure, c’est la force du collectif : la capacité de mobilisation et d’union des acteurs de l’enseignement supérieur et du sport autour d’un projet fédérateur que sont ces Jeux. C’est du jamais vu ! Il faut absolument que ces comités de pilotage perdurent.
En portant la flamme olympique, le 20 mai dernier, j’ai vécu quelque chose d’absolument unique, un mélange de plaisir, de stress et de fierté. Quel honneur ! Ce feu sacré perdure depuis l’Antiquité au sein d’un site que je connais bien… autant d’émotions démultipliées pour moi. C’est un symbole de paix et d’unité qui m’anime au quotidien. Quand la vasque va s’allumer le 26 juillet, je pourrai dire que je l’ai portée ! C’est un grand bonheur et une belle reconnaissance. »